Au début de 2020, l’activisme actionnarial était devenu un élément incontournable sur les marchés financiers au Canada. Même si les niveaux d’activisme avaient baissé quelque peu au cours des dernières années, la plupart des sociétés ouvertes étaient maintenant conditionnées à la réalité qu’un activiste peut se présenter à tout moment, que l’activisme s’étend sur un terrain plus large et qu’un nombre croissant d’actionnaires, y compris des actionnaires institutionnels, veulent se faire entendre. Lorsque la pandémie de COVID-19 a éclaté en Amérique du Nord au milieu de la période de sollicitation de procurations de 2020, l’activisme a diminué. Des préoccupations d’ordre général ont semblé inciter les activistes à adopter une approche plus prudente malgré les nombreuses occasions potentielles qui se sont fait jour. Nous nous attendons à ce que ce ralentissement soit passager. La pandémie a affaibli un certain nombre d’émetteurs, et les fusions et acquisitions de sociétés ouvertes se poursuivent à un rythme constant. Cette situation présente des possibilités attrayantes, même pour l’activiste le plus prudent. Dans le présent chapitre, nous résumons les tendances constatées, tout au long de 2020, du côté des revendications des activistes, et présentons des indications utiles pour les émetteurs et les actionnaires composant avec le contexte actuel. Nous concluons notre tour d’horizon en offrant quelques conseils pratiques concernant les règlements et leurs diverses modalités.

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Ce chapitre figure dans l'édition 2020 du Rapport de Davies sur la gouvernance. Notre rapport annuel détaillé vous informe sur les tendances et les enjeux les plus importants pour les sociétés ouvertes canadiennes.

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