Alors que des opérations continuent de se conclure dans le secteur minier mondial malgré la pandémie de COVID-19, la publication M&A by Reorg (accessible aux abonnés et en anglais seulement) s’est entretenue avec Patricia Olasker pour obtenir son point de vue quant aux pressions que pourraient exercer les investisseurs activistes en faveur d’une plus grande consolidation au sein du secteur, une fois la pandémie derrière nous, et quant aux défis que le climat actuel pourrait poser aux campagnes publiques.

Patricia a indiqué que la conclusion d’opérations dans le secteur minier cette année pouvait être en partie attribuable à la remontée des prix de l’or, qui sont en hausse de près de 30 % par rapport à l’année dernière, ce qui suscite « énormément d’optimisme au sein du secteur ».

Elle souligne toutefois que les sociétés de petite taille sont encore plus vulnérables à l’heure actuelle parce qu’elles seront vraisemblablement touchées de façon disproportionnée par la COVID-19 et que les sociétés qui ont un parcours parsemé d’acquisitions qui nuisent à la valeur sont plus susceptibles de devenir la cible d’activistes.

Même si la COVID-19 rend la réalisation d’opérations dans le secteur minier plus ardue, Patricia s’attend néanmoins à ce que la crise entraîne la conclusion de plus d’opérations de fusion et d’acquisition, les sociétés les plus fortes achetant les plus faibles. Elle attire l’attention sur plusieurs rondes de financement importantes qui ont eu lieu récemment qui semblent indiquer que les dirigeants sont peut-être en train d’amasser les fonds nécessaires pour acquérir les sociétés qui ont plus de difficulté à réunir des capitaux.