Dans une entrevue publiée (en anglais) récemment dans la revue Canadian Lawyer, l’associé de Davies Greg Southam aborde la question de l’influence croissante du risque politique sur les projets canadiens d’infrastructures.

Greg n’a pas l’impression que le changement récent de gouvernement en Ontario va venir brouiller les cartes dans le domaine des infrastructures; en fait, ce changement pourrait même représenter une occasion rêvée pour les partenariats public-privé. Selon lui, l’Ontario est un marché plutôt stable pour ce type de projets, et il s’attend à ce que la province continue d’avoir recours à des PPP. Toutefois, il signale que le recentrage politique a fait en sorte que certains marchés d’infrastructures se sont détournés du modèle conception, construction, financement et exploitation au profit du modèle conception, construction et financement, les gouvernements choisissant de garder la mainmise sur l’exploitation.

Greg souligne que, « compte tenu de la masse de capitaux privés disponibles aux fins d’investissement, » il ne voit pas ce qui pourrait venir mettre un frein aux projets d’infrastructures dans un proche avenir. Toutefois, lorsqu’il est question des projets qui comportent un intérêt national, il est d’avis que le gouvernement montre moins d’empressement à les mettre de l’avant. « L’intérêt national n’a pas été invoqué autant qu’il aurait dû l’être, » a-t-il soutenu.