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Administration de la preuve électronique à l’ère de l’intelligence artificielle générative

5 décembre 2025

Points à retenir de la conférence eDiscovery Convergence 2025

Cette semaine, Marta Young et Michael Lalande de Davies ont coanimé un panel intitulé « Document Review: Defensibility, Strategy and the Human Element » dans le cadre de la conférence eDiscovery Convergence 2025. La discussion a porté sur les répercussions qu’auront les réformes des Règles de procédure civile de l’Ontario sur l’administration de la preuve électronique, notamment parce qu’une grande partie du travail lié à l’identification des données, à leur collecte et, plus particulièrement, à leur analyse, sera concentrée en amont. Bien que les objectifs derrière ces réformes soient louables, la mise en pratique pourrait se révéler très complexe.

Le panel s’est aussi penché sur la façon dont les nouveaux outils d’intelligence artificielle générative (IAG) peuvent faciliter les nouveaux processus de travail, ou au contraire les compliquer. La discussion a porté sur les thèmes clés suivants :

  • La formulation de requêtes pour l’IAG requiert une expertise juridique, mais aussi technique.
  • L’intervention humaine est absolument obligatoire; les résultats doivent toujours être vérifiés.
  • La notion de ce qui est défendable évolue à mesure que les requêtes, les modèles et les flux de travail d’IAG sont intégrés aux processus d’administration de la preuve électronique.
  • Les outils d’IAG ne réduiront pas nécessairement les coûts. En fait, ils pourraient en engendrer de nouveaux.

Points à retenir :

  • Les équipes juridiques sont encouragées à explorer l’IAG, mais avec prudence.
  • Il faut commencer modestement, valider absolument tout et déterminer sa tolérance au risque.
  • Garder en tête que l’humain conserve une place centrale : l’IAG est un outil qui vient appuyer le jugement, et non le supplanter.

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